Le 28 novembre 2014 sortait un décret pour la lutte contre les termites qui proposait notamment un nouveau zonage de protection pour les habitations neuves.
Pour en savoir plus voir notre article Termites : les zones d’obligation de protection évoluent
Le zonage défini par le préfet peut désormais se faire au niveau communal et non plus départemental comme c’était le cas précédemment.
Presque deux mois après la sortie de ce nouveau décret, Julien Drouchaux, porte-parole des applicateurs SNAPB (Syndicat national des applicateurs de la préservation des bois), juge que le texte est paru à la hâte et que « ce n'est pas aux préfets mais aux communautés urbaines dans le cadre de leur PLU de régler le problème des termites sur leur territoire. A partir du moment où une commune fait l'objet d'un traitement curatif, l'ensemble de la communauté de commune doit être concernée par la protection préventive anti-termite. Ce doit être également le cas pour les communes limitrophes de la commune contaminée ».
Par ailleurs il relève le problème des cartographies des arrêtés préfectoraux « basées uniquement sur les déclarations des municipalités qui sont totalement obsolètes » et non sur les déclarations des traitements curatifs effectués par les professionnels.
Par mesure de sécurité Julien Drouchaux met en garde les professionnels de la construction : « Nous conseillons donc à tous les professionnels du bâtiment d'attendre la vraie cartographie d'infestation termites de chaque département non concerné en totalité, et d'appliquer la réglementation départementale pour tous les permis de construire antérieurs au décret du 28 novembre 2014, au risque de se voir dans l'obligation d'appliquer un traitement post-construction qui multiplierait son coût par vingt ».
Publié le 26/01/2015