Cet été, l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) en partenariat avec la Direction générale du travail, a édité un guide sur la prévention du risque « poussières » pour les travaux publics, hors amiante réglementaire et quelle que soit l’origine de la poussière.
Pourquoi ce guide ?
Les interventions sur chantiers de travaux publics peuvent générer la formation de poussières comportant des fractions très fines, peu visibles dont certaines peuvent présenter des risques pour les salariés. Elles peuvent être dangereuses pour la santé, notamment en cas d’émission de particules de silice cristalline ou de fibres d’amiante. A cet effet, des guides de prévention sont élaborés depuis 2013 par la Profession avec ses partenaires de la Santé au travail pour prendre en compte, entre autres, les risques liés à la silice cristalline ou aux fibres d’amiante. Son objectif, outre la sensibilisation au risque, est de permettre aux entreprises d’intégrer le risque « Poussières » dans leur Document Unique d’Evaluation des Risques.
Ce guide prend en compte les recommandations de mesures de prévention émises par la Direction Générale relative à l’actinolite et aux fragments de clivage. Il prend en compte l’ensemble des mesures de Protection Collective préconisées pour les collaborateurs des entreprises dans le cadre des chantiers et intègre aussi la protection des riverains des chantiers.
Quel contenu ?
Le périmètre du guide « Poussières » porte, pour l’heure, sur la chaussée et en priorité sur les matériaux bitumineux, quelles que soient les professions amenées à intervenir sur la chaussée. Il intègre les poussières inhalables ou de silice cristalline et les PMA non asbestiformes dont les fragments de clivage d’actinolite et de trémolite.
Plus concrètement, ce guide décrit, à travers des fiches, les mesures d’organisation générale et les mesures de prévention collective qu’il est recommandé de mettre en œuvre lors des opérations réalisées sur un revêtement routier de manière à limiter au maximum, voire à supprimer, toute mise en suspension de poussières. Il traite également des équipements de protection individuelle (EPI) à préconiser en cas de risque d’empoussièrement résiduel dans le cadre d’opération de Fraisage/rabotage, de sciage, de burinage, de décroutage ou encore de carottage.
Ce qu’il faut retenir ?
L’OPPBTP, à travers l’édition de nombreux guides, travaille en permanence à mieux protéger les travailleurs contre les risques, notamment l’amiante. Ce premier document est appelé à évoluer et à s’enrichir dans les mois et années à venir.
Publié le 28 Octobre 2016