L’audit énergétique et le DPE collectif sont obligatoires pour les copropriétés équipées d’une installation collective de refroidissement ou de chauffage. Le premier s’impose aux copropriétés de plus de 50 lots, le second, à celles de moins de 50 lots. Les deux opérations, si elles présentent des similitudes (par exemple, le descriptif des installations collectives et leurs consommations, le classement énergétique et de l’émissivité du bâtiment), sont cependant assez différentes.
Ainsi, si le DPE collectif indique les caractéristiques du bâtiment, l’audit, lui, doit décrire précisément les parties communes et privatives. Sur la méthode, l’audit énergétique va beaucoup plus loin que le DPE collectif en imposant la réalisation d’une enquête auprès des occupants ou des propriétaires, portant sur l’évaluation des consommations énergétiques, le confort thermique, l’utilisation et la gestion des équipements, et sur les pistes souhaitées d’amélioration thermique). Cette enquête est complétée, sous réserve de l'accord des propriétaires, d’une visite d'un échantillon de logements.
Concernant l’optimisation énergétique du bâtiment, si le DPE collectif doit intégrer des recommandations permettant d’améliorer sa performance énergétique (avec une évaluation du coût et de l’efficacité de ces recommandations), là encore, l’audit énergétique va plus loin, en indiquant des préconisations pour optimiser l'utilisation, l'exploitation et la gestion des équipements collectifs, ainsi que des propositions de travaux d’amélioration des performances énergétiques du bâtiment.
De la même manière, si le DPE collectif peut-être réalisé par un diagnostiqueur certifié dans les conditions habituelles, l’audit énergétique doit être effectué par un professionnel diplômé dans le domaine des techniques du bâtiment et/ou justifiant d'une expérience professionnelle dans un bureau d'études thermiques.
